Comment pratiquer l’écoute active : 10 conseils efficaces

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Dans cet article sur comment pratiquer l’écoute active, je partage avec vous 10 conseils que vous pouvez appliquer rapidement pour commencer à communiquer plus efficacement avec les autres.

Si vous souhaitez améliorer votre capacité d’écoute, je vous invite à découvir ma formation sur l’écoute active.

Découvrez maintenant mes conseils.

10 conseils sur comment pratiquer l’écoute active

1- Ecoutez pour comprendre

Ecouter pour comprendre, c’est adopter une attitude d’ouverture, une disponibilité mentale à accueillir l’autre et ses propos sans les filtrer à travers nos propres préoccupations, nos croyances ou nos attentes.

Au lieu de penser à ce que vous allez répondre à votre interlocuteur, ayez comme seul but celui de comprendre ce qu’il essaie de vous communiquer.

Voici un exemple qui vous permettra de mieux comprendre ce paragraphe.

Imaginez que vous discutez avec un ami qui vient de perdre son emploi.

Au lieu de chercher immédiatement des solutions ou de proposer des conseils – une attitude qui pourrait être perçue comme une forme d’intrusion ou de manque de respect – prenez le temps d’écouter son expérience, ses sentiments et ses inquiétudes.

Parfois, les gens ont simplement besoin d’être entendus, pas nécessairement de recevoir des conseils ou des solutions.

Dans ce cas, votre rôle n’est pas de résoudre le problème, mais d’offrir une présence attentive, empathique et bienveillante.

Pratiquer une écoute centrée sur la compréhension demande de la patience, de l’auto-contrôle et une grande humilité.

Il faut accepter de ne pas avoir toutes les réponses, de ne pas pouvoir résoudre tous les problèmes.

C’est accepter que notre interlocuteur est maître de sa propre vie et qu’il est capable, s’il en a les moyens et le soutien, de trouver par lui-même les solutions à ses difficultés.

Notre rôle est de l’accompagner dans ce processus, en lui offrant un espace d’expression libre, sécurisant et sans jugement.

La prochaine fois que vous vous retrouverez en conversation avec quelqu’un, faites un effort conscient pour vraiment écouter.

Essayez de comprendre son point de vue, ses sentiments, ses désirs et ses craintes.

Mettez de côté votre perception des choses et vos préoccupations, et donnez-lui toute votre attention.

Vous serez peut-être surpris de la profondeur de connexion et de l’empathie que cette simple pratique peut engendrer.

2 – Ressentez les émotions de votre interlocuteur

L’écoute active ne se limite pas à une compréhension rationnelle de ce que l’autre exprime.

Elle implique également une véritable connexion émotionnelle.

En fait, l’un des aspects les plus puissants de l’écoute active est la capacité de ressentir les émotions de votre interlocuteur.

En revanche, ne commettez pas l’erreur de vous faire submerger pas ces mêmes émotions.

Si vous faites cela, vous ne pourrez pas l’aider.

Apprendre l’écoute active, vous permettra de mieux gérer ce genre de situations.

Si d’un coté l’écoute émotionnelle nécessite une certaine ouverture de nous-même à l’autre, écouter efficacement requiert aussi de maîtriser ses émotions.

Posez des questions pour aider votre intelocuteur à identifier et éprouver ses émotions afin de leur donner un sens lui permettant d’avancer dans sa vie.

Il est possible que cette personne éprouve des émotions fortes qui vont peut-être la faire pleurer ou ressentir une grande tristesse.

L’important est que vous montriez que vous êtes totalement à son écoute.

Ensuite, si vous comprenenez que vous avez des aspects de votre vie qui requièrent l’accompagnement d’un professionnel, n’hésitez pas à faire appeler à un coach de vie.

Maintenant, je vous propose de passer au prochain conseil qui consiste à observer le non verbal.

3 – Observez le non verbal

Pratiquer l’écoute active, c’est une démarche complexe car au-delà de ce qui est exprimé verbalement, notre corps communique souvent bien plus.

En effet, une grande partie de nos échanges passe par le canal non verbal : gestes, expressions faciales, regard, intonation.

Votre rôle est de décrypter ces signaux pour accéder à une compréhension plus riche et plus globale de votre interlocuteur.

Imaginons une situation courante. Vous êtes en réunion et un collaborateur présente un projet sur lequel il s’est investi de longues semaines.

Ses mots témoignent de son engagement, mais vous percevez un décalage entre son discours et son comportement.

Il évite peut-être votre regard ou ses mains semblent légèrement tremblantes.

Ces éléments non verbaux peuvent vous fournir des informations précieuses sur ses véritables ressentis.

La lecture du non verbal est un art qui se cultive avec l’expérience.

Il est probable que vous trouviez délicat d’accorder simultanément votre attention aux paroles et aux gestes.

Néanmoins, à force de pratiquer l’acoute empathique, cela deviendra une habitude.

En vous concentrant consciemment sur le non verbal, vous commencerez à percevoir des détails subtils qui enrichiront votre compréhension de l’autre.

Finalement, l’écoute active, c’est s’immerger totalement dans la communication avec l’autre.

C’est accorder de l’importance non seulement à ce qui est dit, mais aussi à ce qui transparaît de façon plus subtile.

C’est cette capacité à comprendre l’ensemble du message transforme une écoute ordinaire en écoute active.

En revanche, au début de votre pratique de l’écoute active, essayez de ne pas mettre la barre trop haute et contentez-vous de comprendre d’abord ce qui est dit et dans un deuxième temps d epercevoir les aspects non verbaux de la communication.

Maintenant, je vous propose de passer au prochain conseil qui consiste à éliminer toute distraction.

4 – Eliminez toute distraction

Pour écouter activement les autres, nous avons besoin d’identifier et d’éliminer tout type de distraction.

Ces distractions peuvent être liées au lieu dans lequel nous nous trouvons ou peuvent dépendre de nos habitudes.

Il est donc très important de mener vos conversations les plus importantes dans des leiux calmes et dans lequels les sources de distractions visuelles sont réduites autant que possible.

Si vous avez la mauvaise habitude d’être tout le temps collé à votre smartphone, éteignez-le avant de démarrer une conversation importante.

Afin de garder un bon niveau de concentration, vous pouvez pratiquer avant votre RDV des activités telles que la méditation, la cohérence cardiaque, etc.

Ces activités permettent d’apaiser votre esprit et de rtenforcer votre capacité à vous focaliser sur ce qui est important.

Parfois, notre interlocutueur peut également nous distraire par exemple s’il a un style vestimentaire ou une attitude peu commune.

Dans ces cas, vous pouvez exprimer ce que vous ressentez de façon bienveillante afin de mieux gérer vos émotions et votre capacité à rester concentré sur la conversation.

Maintenant, je vous propose de passer au prochain conseil qui consiste à être au maximum de vos énergies.

5 – Soyez au maximum de vos énergies

La pratique de l’écoute active exige de l’énergie autant physique que mentale. Il ne s’agit pas d’une écoute passive où vous pouvez laisser votre esprit vagabonder.

Non, l’écoute active nécessite une concentration intense et soutenue.

C’est pourquoi il est essentiel d’être au maximum de vos énergies lors de conversations importantes.

Pour y arriver, vous avez besoin de dormir suffisamment, de bien gérer le stress, de réduire votre charge mentale et de vous alimenter de facon équilibrée.

Pensez à une situation où vous avez essayé de tenir une conversation sérieuse après une longue journée de travail, quand vous êtes épuisé et que votre cerveau est surchargé.

Votre capacité à pratiquer l’écoute active est-elle la même que lorsque vous êtes frais et disponible ?

Probablement pas.

Si vous savez que vous allez avoir une conversation importante, essayez de planifier cette conversation à un moment où vous savez que vous serez au maximum de vos énergies et donc en fonction de votre chronotype.

Si vous êtes du matin, essayez d’avoir cette conversation tôt dans la journée. Si vous êtes plus en forme en fin de journée, programmez-la en conséquence. Voici un test pour connaître votre chronotype.

De même, avant de commencer une conversation, prenez un moment pour vérifier votre niveau d’énergie.

Si vous vous sentez fatigué ou distrait, il pourrait être utile de faire une courte pause pour vous recentrer et vous revitaliser.

Peut-être que quelques minutes de méditation ou une courte promenade pourraient vous aider à recharger vos batteries.

Si vous le pouvez, essayez de reporter une conversation importante afin de vous présenter au mieux de vos capacités et énérgies.

Maintenant, je vous propose de passer au prochain conseil qui consiste à résumer ce que vous avez compris.

6 – Résumez ce que vous avez compris

Résumer ce que vous avez compris peut sembler une tâche simple, mais c’est un art qui nécessite de la pratique pour être maîtrisée.

Parfois, à cause du manque d’expérience, vous pouvez être tentés de résumer trop rapidement, de sauter des détails importants ou d’interpréter les mots à travers votre propre vision du monde.

C’est pourquoi il est essentiel d’apprendre à résumer avec précision et objectivité.

Par exemple, disons que vous êtes en conversation avec votre conjoint au sujet des vacances à venir.

Il exprime ses préoccupations quant à la planification du voyage, évoquant des éléments tels que le budget, la destination et le logement.

Votre objectif est de comprendre non seulement les détails concrets de ce qu’il dit, mais aussi les sentiments et les préoccupations sous-jacents.

Un résumé efficace pourrait être le suivant : « Je vois que tu es un peu inquiet au sujet de nos vacances.

Tu te demandes comment nous allons gérer le budget, et tu n’es pas encore sûr de la destination et du logement. Ai-je bien compris ?

En posant cette question à la fin, vous donnez à votre interlocuteur l’occasion de confirmer ou de corriger votre résumé.

Cette simple question montre que vous êtes ouvert à la possibilité de ne pas avoir tout compris parfaitement et que vous êtes prêt à écouter de nouveau si nécessaire.

Résumer ce que vous avez compris va bien au-delà de la simple répétition des mots que vous avez entendu.

Elle implique comme nous l’avons vu lors du premier conseil une volonté de se mettre à la place de l’autre et de comprendre son point de vue.

C’est un outil précieux qui peut fortement améliorer la qualité de votre communication au travail et dans votre vie privée.

Maintenant, je vous propose de passer au prochain conseil qui consiste à reformuler ce que vous avez compris.

7 – Reformulez les propos de votre interlocuteur

La reformulation est une autre composante essentielle de l’écoute active.

Cette approche implique de prendre le discours de votre interlocuteur et de le répéter en utilisant vos mots, pour montrer que vous avez compris son message et offrant une opportunité pour des clarifications supplémentaires si cela est nécessaire.

Imaginez une situation de travail où votre manager vous explique une nouvelle procédure compliquée.

Au lieu d’acquiescer simplement et de risquer de mal comprendre, vous pourriez reformuler ce qu’il a dit : « Donc, si j’ai bien compris, la première étape est de vérifier les données dans le système, ensuite je dois faire une analyse pour identifier les éventuelles erreurs, et enfin je documente les résultats dans notre base de données.

Est-ce correct ? »

La reformulation facilite le respect mutuel.

Elle réduit les malentendus et potentiellement les conflits, tout en renforçant la relation entre vous et votre interlocuteur.

En revanche, il est de faire la différence entre la reformulation de l’interprétation.

Votre but n’est pas d’ajouter votre opinion ou de juger ce qui a été dit, mais de vérifier que vous avez compris correctement.

Il faut du temps et de la pratique pour maîtriser cette compétence, mais elle peut transformer vos capacités de communication.

Encore une fois, votre objectif reste celui de comprendre le point de vue de votre interlocuteur.

Maintenant, je vous propose de passer au prochain conseil qui consiste à ne pas faire de suppositions.

8 – Ne supposez rien

Apprendre à ne pas faire des suppositions est indispensable pour vous assurer de bien comprendre votre interlocuteur.

Mais faire cela est également important pour éviter tout type de jugement.

Soyez curieux et en cas de doute, continuez à poser des questions.

N’ayez pas peur de poser trop de questions.

Si vous montrez que vous êtes à l’écoute de l’autre et que vous faites de votre mieux pour comprendre ce qu’il est en train de vivre, vous recevrez toutes les réponses dont vous avez besoin.

Pour illustrer le risque de supposer quelque chose, imaginez une situation au travail. Votre collègue, d’habitude très communicatif et plein d’énergie, a soudainement changé de comportement.

Il est devenu silencieux et semble éviter les interactions.

Il serait facile de supposer qu’il est en colère contre vous, ou qu’il cache quelque chose.

Cependant, cette supposition pourrait être complètement fausse.

Peut-être qu’il est simplement débordé par une charge de travail élevée, ou qu’il traverse une période difficile dans sa vie personnelle.

Au lieu de tomber dans le piège des suppositions, activez votre écoute.

Posez des questions ouvertes et bienveillantes pour encourager votre collègue à exprimer ce qu’il ressent vraiment.

Vous pourriez dire : « J’ai remarqué que tu es un peu silencieux aujourd’hui. Y a-t-il quelque chose qui te préoccupe ? »

En refusant de faire des suppositions et en cherchant à comprendre vraiment l’autre, vous favorisez une communication authentique et respectueuse.

Vous renforcez votre relation et évitez des conflits inutiles basés sur de fausses suppositions.

En continuant à vous intéresser à votre interlocuteur, vous serez en mesure de comprendre en quoi consiste sa véritable expérience.

Maintenant, je vous propose de passer au prochain conseil qui consiste à utiliser efficacement le silence.

9 – Utilisez le silence

Le silence est l’un des outils parmi les plus puissants que vous avez à votre disposition pour aider votre interlocuteur à clarifier ses pensées.

La pratique du silence est parfois intimidante surtout au début car nous avons souvent l’envie de vouloir remplir tout espace vide dans notre communication.

Mais rester en silence de temps en temps et un excellent cadeau que vous pouvez faire à une personne qui a besoin de se retrouver confrontée à elle même.

C’est dans cet espace que vous permettez à votre interlocuteur de se poser les bonnes questions et de trouver les réponses qui vont lui permettre de retrouver la clarté dont il a besoin.

C’est à travers cette clarté que cette personne peut faire les meilleurs choix pour sa vie professionnelle et personnelle.

Si vous avez des difficultés à prendre la bonne décision, je vous invite à lire mon article sur comment prendre des décisions.

Maintenant, je vous propose de passer au prochain conseil qui consiste à poser les bonnes questions.

10 – Posez les bonnes questions

Voilà, nous sommes arrivés à la dernière étape de notre voyage dans l’univers de l’écoute active.

Apprendre à poser les bonnes questions peut aider à approfondir la conversation, à clarifier les points de vue, et à encourager l’autre à s’exprimer davantage.

Imaginons que vous soyez un manager qui tente de comprendre pourquoi un membre de votre équipe est constamment en retard.

Au lieu de faire des suppositions ou de porter des jugements , vous pourriez poser des questions ouvertes pour inviter à une discussion plus approfondie : « J’ai remarqué que tu arrives souvent en retard ces derniers temps.

Peux-tu me parler de ce qui se passe ?

Y a-t-il des obstacles auxquels je ne suis pas au courant ?

Comment pourrions-nous améliorer la situation ensemble ?

Poser les bonnes questions requiert une certaine finesse. Il ne s’agit pas de bombarder l’autre de questions ou de mener un interrogatoire.

Le but est plutôt de créer un espace sûr où l’autre se sent libre de partager ses pensées et ses sentiments sans peur d’être jugé.

Le meilleur moyen de poser les bonnes questions consiste à écouter votre interlocuteur le mieux que vous pouvez.

Si vous êtes concentré sur ce que votre interlocuteur vous dit verbalement et non verbalement, vous serez en mesure de lui poser des questions qui lui permettront de sortir de sa zone de confort et de trouver de nouvelles solutions.

Conclusion sur comment pratiquer l’écoute active

Dans cet article sur comment pratiquer l’écoute active, j’ai partagé avec vous 10 conseils issus de mon expérience dans le coaching.

En appliquant au moins l’un de ces conseils, vous améliorerez la qualité de votre communication et de vos relations.

Pour aller plus loin sur le thème de l’écoute active, je vous invite à lire mon livre sur l’écoute active ou à découvrir la formation sur l’écoute active.

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